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islam laïque

23 novembre 2010

la fabrication planétaire d’un nouveau délit d’opinion,

L’invention de l’«islamophobie»    

Pascal BRUCKNER, écrivain

 

Forgé par les intégristes iraniens à la fin des années 70 pour contrer les féministes américaines, le terme d’«islamophobie», calqué sur celui de xénophobie, a pour but de faire de l’islam un objet intouchable sous peine d’être accusé de racisme. Cette création, digne des propagandes totalitaires, entretient une confusion délibérée entre une religion, système de piété spécifique, et les fidèles de toutes origines qui y adhèrent. Or une confession n’est pas une race, pas plus que ne l’est une idéologie séculière : l’islam, comme le christianisme, est révéré par des Arabes, des Africains, des Asiatiques, des Européens, de même que des hommes de tous pays sont ou ont été marxistes, libéraux, anarchistes.

Jusqu’à preuve du contraire, on a le droit, dans un régime démocratique, de juger les religions mensongères et rétrogrades et de ne pas les aimer. Se méfier de l’islam comme on a pu en d’autres temps se méfier du catholicisme, juger inquiétant son prosélytisme agressif, sa prétention à la vérité unique, son penchant sacrificiel, c’est manifester un sentiment qu’on estimera légitime ou absurde, ce n’est pas faire preuve de racisme. Faut-il parler de «libéralophobie» ou de «socialistophobie» parce qu’on est contre le règne du marché ou la redistribution des richesses ? Ou faut-il rétablir le délit de blasphème, aboli en 1791 par la Révolution, comme le réclame chaque année l’Organisation de la conférence islamique ainsi qu’en France, en 2006, un député UMP, Jean-Marc Roubaud, soucieux de punir tout ce qui bafoue ou calomnie «les sentiments religieux d’une communauté ou d’un Etat quel qu’il soit».

les fonctions de l'islamophobie

Le pari des sociétés ouvertes, c’est de concilier la coexistence pacifique des grandes croyances avec le droit à la libre expression. La liberté de culte est garantie et la liberté de critiquer les cultes également. Les Français, échaudés par des siècles de domination cléricale, souhaitent un affichage discret des croyances. Réclamer des droits séparés pour telle ou telle communauté, imposer de strictes limites à l’examen des dogmes nous ramènerait directement à l’Ancien Régime.

Le terme d’islamophobie remplit plusieurs fonctions : nier pour mieux la légitimer la réalité d’une offensive intégriste en Europe, attaquer la laïcité en l’assimilant à un nouveau fondamentalisme. Mais surtout faire taire les musulmans qui osent remettre le Coran en cause, en appellent à l’égalité entre les sexes, au droit à l’apostasie et aspirent à pratiquer paisiblement leur foi sans subir le diktat de doctrinaires ou de barbus. Il faut donc stigmatiser ces jeunes filles qui refusent le voile, souhaitent marcher sans honte, tête nue, dans la rue, foudroyer ces Français, ces Allemands, ces Anglais d’origine maghrébine, turque, africaine, algérienne qui réclament le droit à l’indifférence religieuse, le droit de ne pas croire en Dieu, de ne pas jeûner pendant le ramadan. Il faut les désigner, ces renégats, à la vindicte de leurs coreligionnaires, les faire taire pour bloquer tout espoir d’une mutation chez les fidèles du Prophète (en France et de façon révélatrice, c’est un «Collectif contre l’islamophobie» qui soutient juridiquement les femmes verbalisées pour port du voile intégral).

Nous assistons à la fabrication planétaire d’un nouveau délit d’opinion, analogue à ce qui se faisait jadis dans l’Union soviétique contre les ennemis du peuple. Et ce avec l’onction des médias et des pouvoirs publics. Notre président lui-même, jamais en retard d’une bourde, n’a-t-il pas comparé l’islamophobie à l’antisémitisme ? L’erreur est tragique : le racisme s’attaque aux personnes en tant qu’elles sont coupables d’être ce qu’elles sont, le Noir, l’Arabe, le Juif, le Blanc. L’esprit critique, à l’inverse, porte sur les vérités révélées, les écritures toujours susceptibles d’exégèses, de transformations. Cette confusion a pour objet de déplacer la question religieuse du plan intellectuel au plan pénal, toute objection ou moquerie étant passible de poursuites.

c’est le christianisme qui est aujourd’hui le plus persécuté dans le monde, surtout dans les pays musulmans

Quant aux profanations de tombes, de lieux de culte, si elles relèvent évidemment des tribunaux, elles touchent dans leur immense majorité en France les cimetières ou églises chrétiennes (1). On s’en veut de le rappeler : de tous les monothéismes, c’est le christianisme qui est aujourd’hui le plus persécuté dans le monde, surtout dans les pays musulmans, Algérie, Irak, Égypte entre autres. Il est plus facile d’être musulman à Londres, New York ou Paris que protestant, catholique au Moyen-Orient ou en Afrique du Nord. Mais le vocable de «christianophobie» ne prend pas et c’est heureux. Imagine-t-on la Saint-Barthélemy condamnée par nos ancêtres sous l’angle de la discrimination plutôt que du fanatisme religieux ?

Il est des mots qui contribuent à infecter la langue, à en obscurcir le sens. «Islamophobie» fait partie de ces termes à bannir d’urgence du vocabulaire.

Pascal Bruckner
Libération, 23 novembre 2010

 

(1) Site du Conseil de l’Europe : https://wcd.coe.int

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24 octobre 2010

déclaration de Mardin contre la fatwa d'ibn Taymiyya

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déclaration de Mardin

 (Turquie, mars 2010) :

des religieux musulmans contre le jihadisme


La Nouvelle déclaration de Mardin de mars 2010 a été formulée à l'issue d'une conférence tenue les 27 et 28 mars 2010 par des dignitaires islamiques du monde entier dans la ville de Mardin, en Turquie, au sujet de la réinterprétation de la fatwa du savant de l'islam du XIVe siècle ibn Taymiyya. En réinterprétant cette fatwa, les savants ont revu plusieurs des principes fondamentaux cités par les extrémistes musulmans pour justifier le djihad et le takfir (accusation d'hérésie).

La Nouvelle déclaration de Mardin établit les principes suivants : la division traditionnelle du monde entre le "domaine de l'islam" et le "domaine de la guerre" n'est plus valide, parce que toute l'humanité est à présent engagée par les traités internationaux et les lois de la société civile qui garantissent la sécurité, la paix ainsi que des droits nationaux et communautaires pour tous. C'est pourquoi le monde dans sa globalité doit être appelé "lieu de tolérance et de coexistence pacifique entre toutes les religions, groupes et factions.

- La fatwa d'ibn Taymiyya ne peut pas justifier l'accusation de Kufr (hérétique), la rébellion contre les dirigeants, le fait de terroriser et de tuer des musulmans ou des non-musulmans.

- Seuls les chefs d'États sont en droit d'autoriser et de mener le djihad armé, non les individus ou groupes musulmans.

- Les différences religieuses et l'appât du butin ne sont pas des raisons légitimes de mener la guerre.

- Seuls les savants de l'islam hautement qualifiés sont habilités à émettre des fatwas.

- C'est la responsabilité des autorités islamiques de condamner la violence et l'extrémisme de manière claire et explicite. Le principal argument des savants qui participaient à cette conférence était de dire que, tout comme Ibn Taymiyya n'avait pas strictement respecté la division classique du monde en dar al-harb et dar al-islam, les autorités islamiques du monde moderne se devaient de prendre en compte l'évolution des situations. En particulier, ils ont fait valoir que le système international d'aujourd'hui atteint les buts recherchés par l'islam - la paix, la souveraineté, la liberté de culte, etc

- et que les concepts de "domaine de la guerre" et de djihad à son encontre ne sont plus valides. La conférence était accompagnée d'un effort concerté de communication. Les organisateurs ont employé les services d'un cabinet de conseil pour mettre en place un site en langue anglaise (http://www.mardin-fatwa.com) contenant des renseignements sur la procédure, la déclaration de clôture de la conférence, et des coupures de presse. Il est clair que les participants de la conférence se sont également efforcés d'atteindre le public occidental.

La conférence de Mardin a suscité l'ire de nombreux djihadistes et wahhabites extrémistes. Ceci est principalement dû au fait que la conférence avait choisi de se baser sur une fatwa d'Ibn Taymiyya dans le but de faire valoir que ce savant, qui est le djihadiste wahhabite de référence, est aujourd'hui mal interprété.

Certains des savants ayant participé à la conférence, comme le Grand mufti de Bosnie Dr Mustafa Ceric, appartiennent à des écoles islamiques allant à contre-courant des positions d´Ibn Taymiyya ; la décision de se concentrer sur lui semble ainsi avoir été prise dans le but de désamorcer les arguments des djihadistes.

Avant la publication de l'article d'Anouar Al-Awlaki dans "Inspire" [magazine en langue anglaise d'al-Qaïd dans la Péninsule arabique], la conférence avait déjà été critiquée par le cheikh Abou Muhammad Al-Maqdisi, le cheikh Hamid Al-Ali du Koweït, le cheikh wahhabite saoudien Abd Al-Aziz Bin Muhammad Aal Abdel Latif, les cheikhs djihadistes aux pseudonymes de Hussein Bin Mahmoud et Abou Ayyoub Al-Ansari, et d'autres encore.

d'après le site du MEMRI

- voir aussi "The New Mardin Declaration" sur le site iqra.ca (en langue anglaise)

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vues de la conférence de Mardin en Turquie

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17 septembre 2010

"Pour l’Islam de France" de l'imam Hassen Chalghoumi

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Islam de France :

ces voix modérées qu'on veut étouffer


Hassen Chalghoumi, imam de la mosquée de Drancy, dérange ses coreligionnaires. Surtout depuis qu'il a publié un livre, Pour l'Islam de France, dans lequel il prône un islam modéré, qui se vit en harmonie avec la République et non contre elle. Un discours qui lui vaut d'être persécuté par les islamistes et leurs alliés objectifs.

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Mohammed Moussaoui, le président du Conseil Français du culte musulman, est gêné. Au téléphone, on sent bien que l’affaire sur laquelle Marianne2  lui demande son avis l’embarrasse. L’affaire, c’est à dire  un livre et l’homme qui a écrit ce livre : Hassen Chalghoumi, imam de la mosquée de Drancy qui  publie Pour l’Islam de France ( éditions Le Cherche-Midi ).

Un pavé de 400 pages  venu fracasser les pesantes et bien-pensantes certitudes sur la seconde religion de France, ses  manipulateurs et ses boutefeux qui  étouffent  la voix de la majorité silencieuse. Car on ne veut pas les entendre, ces Français de religion musulmane  dégoûtés par l’intégrisme, affolés par la montée des slogans obscurantistes mais réduits au mutisme par les complicités politico-médiatiques.

En théorie, c’est le Conseil français du culte musulman - CFCM - qui les représente et Mohammed Moussaoui serait leur porte-voix. En réalité, l’institution  mise en place par Nicolas Sarkozy reprend le schéma et les erreurs des précédentes tentatives faites de longue date par tous les  gouvernements. Socialistes compris ! Car ce ne sont pas des esprits indépendants et novateurs qui représentent les musulmans de France  en ces temps difficiles mais des organisations inspirées par les Frères Musulmans  comme l’UOIF, l’Union des organisations islamiques de France, poids lourd au sein du CFCM.  Comme la  représentativité au sein de ce Conseil est calculée selon les mètres carrés de mosquée- chaque lieu de culte dépendant par ailleurs étroitement pour son développement d’un mécénat étranger, saoudien ou maghrébin-  on saisit les aberrations du système !

Hassen Chalghoumi, lui, ne fait pas les cent pas pour mesurer carrelages et tapis. Il a une autre ambition. Il veut réconcilier la France et l’Islam en disant haut et clair ce que nos concitoyens, de toutes confessions, athées compris bien sûr, ont besoin de savoir : les musulmans se battent contre l’asphyxie islamiste, ils veulent, non pas le fanatisme  importé des brasiers orientaux mais la clarté des lumières françaises. Et il faut les soutenir dans cette bataille.
Entendons-nous bien : c’est un religieux qui parle et non un libre penseur. Que cet homme de foi professe qu’il faut la métisser avec la loi, pour le plus grand bien de ses coreligionnaires et de leur pays, la France, est précisément ce qui fait peur à ses adversaires.  «L’espace musulman, dit Hassen Chalghoumi,  est pris en otage par l’islamisme et par le nihilisme. Il faut savoir le réparer et le structurer avec l’islam de l’humanisme...Je ferraille contre les pétrifications idéologiques  et les pesanteurs dogmatiques...Je ne suis pas l’imam du sérail mais un imam de la République...»

L’imam, en Islam, est celui qui conduit la prière à la mosquée. Dans son livre –superbement écrit avec la complicité du journaliste Farid Hannache-  l’imam de Drancy conduit une réflexion pour la cité. Elle nous concerne tous car c’est une réflexion interdite. Sinon, pourquoi  Mohammed Moussaoui  nous dirait-il qu’il n’ a «rien à dire» sur le sujet, tout en glissant par ailleurs que «la démarche de Mr.Chalghoumi  est contre-productive» ?

L'imam de Drancy n'est pas le seul à payer cher sa modération

Logique :  Chalghoumi est depuis longtemps dans le collimateur des islamistes comme des organisations qui les protègent ou  les redoutent. Sa maison a été saccagée en 2005 parce qu’il s’était rendu au mémorial de la déportation à Drancy :  «J’avais appelé les musulmans à respecter l’histoire de la Shoah». Pendant la guerre de Gaza, en janvier 2009, les menaces se sont intensifiées. Cet homme refuse l’importation des conflits moyen-orientaux sur le territoire français et dénonce les amalgames entre une synagogue de Seine-Saint-Denis et un char de Tsahal.

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Il dérange donc  terriblement.  Il réclame justice pour la Palestine, une cause chère à son cœur, mais il «combat les télescopages entre la situation de là-bas et celle d’ici». «Je refuse que la colère m’abrutisse, scande-t-il, je refuse toutes les comparaisons et les raccourcis entre Gaza et la banlieue, je suis partisan de la lutte contre la guerre et la colonisation mais je refuse que l’on compatisse à la souffrance de là-bas par la violence ici». Au printemps  2009, il décide d’écrire. Pour transmettre, pour espérer, pour partager avec les musulmans et les autres. Pour l’avenir français de ses enfants et de leurs camarades.

Déferlement de haine. Dès qu’on sait le livre-manifeste  achevé et communiqué à d’autres imams susceptibles de co-signer ses engagements et de soutenir Hassen Chalghoumi,  groupuscule intégriste (le collectif «Cheikh Yassine»)  et propagande institutionnelle se liguent contre lui (lire notre enquête dans l’édition de Marianne qui sort ce samedi). Fleuve de boue, torrents de rumeurs se déversent pour noyer la parole de ce musulman rebelle dans les abysses de la médisance.

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Vieille histoire : cela fait presque vingt ans que les voix dissidentes, réellement représentatives des musulmans laïques  de notre pays, sont  ostracisées et persécutées par les islamistes mais aussi - et voilà le pire !- dédaignées et marginalisées avec une condescendance aveugle par les gourous médiatiques et les leaders politiques. Il en fut ainsi de l’ex-mufti de Marseille Soheib Bencheikh, auteur d’un beau livre (Marianne et le Prophète, Grasset) qui dirige aujourd’hui l’institut supérieur des sciences islamiques. Ennemi déclaré de l’islamisme, fervent militant de la laïcité, ce défricheur inlassable de la pensée musulmane au nom de « l’ijtihad » (l’effort de réflexion et d’interprétation novatrice des textes) a subi lui aussi bien des menaces et des mises à l’écart. Il reste le témoin, résumait-il,  de «l’invisibilité de la majorité silencieuse musulmane décrétée par les médias et les politiques»...

Comme Hassen Chalghoumi. Peut-être aussi, dans le champ universitaire cette fois,  comme un grand philosophe, Mohamed Arkoun,  qui vient de s’éteindre le 15 septembre à l’âge de 82 ans. Auteur prolifique et penseur impressionnant (lire en priorité  Pour une critique de la pensée islamique chez Maisonneuve et Larose),  célèbre parmi ses pairs pour son originalité et son indépendance, il n’a pourtant  jamais eu l’audience médiatique  que méritait son œuvre.
Et dire qu’on nous répète sur tous les tons que seuls les islamistes parlent, que tous les autres se taisent !
C’est qu’on les fait taire.

vendredi 17 Septembre 2010
Martine Gozlan - Marianne
source : http://www.marianne2.fr

original

11 avril 2010

"seul un fou peut prendre les Juifs pour des êtres humains" Hamas

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l'antisémitisme abject des Frères

dits "Musulmans"


as-salam ‘aleikum

Si il existe une conscience musulmane digne de l'humanisme foncier du Coran (qui comporte aussi des passages plus circonstanciés questionnant cet humanisme), qu'elle se manifeste...!! Tous les spécialistes de la récrimination contre l'islamophobie perdent toute crédibilité à garder le silence sur cet antisémitisme abject des Frères Musulmans du Hamas et de tant de courants du fondamentalisme musulman contemporain.

Michel Renard

_______________________________________________

 



 MEMRI - Middle East Media Research Institute - dépêche fr. n° 161


Abdallah Jarbou, vice-ministre du Waqf du Hamas :


seul un fou peut prendre les Juifs


pour des êtres humains


 

Ci-dessous des extraits d´un discours prononcé par Abdallah Jarbou, vice-ministre du Waqf du Hamas, diffusé sur la télévision Al-Aqsa le 19 mars 2010.


Voir les extraits vidéo sous-titrés en anglais :  http://www.memritv.org/c lip/en/2430.htm

Abdallah Jarbu : Les Juifs, frères des singes et des porcs, se sont rassemblés des quatre coins du monde pour souiller la mosquée Al-Aqsa. Ils sont venus la dépouiller de sa pureté, qu'ils ont remplacée par leur impureté, leur saleté et leurs abominations. La Mosquée Al-Aqsa... Arrivent les sionistes criminels, qui ouvrent la synagogue prétendument Hurva ("détruite"). Puisse Alla h faire s´écrouler leurs maisons sur leurs têtes.
[...]

Tu ne peux pas continuer à vivre, ô nation arabe et islamique, pendant que la mosquée Al-Aqsa est souillée par les Juifs, le plus méprisable des peuples de la Terre. Par Allah, ce ne sont pas des êtres humains. Ce ne sont pas des hommes qui méritent de vivre tant que nous serons vivants.
[...]

Les Juifs ont violé tous les traités et accords. Ils ont massacré les prophètes dans le passé, n'ont manifesté aucun respect pour aucun prophète ou messager. Le Coran dit : "Ils ont massacré injustement les prophètes". Seul un fou qui ne comprend rien peut penser que les Juifs sont des êtres humains devant être traités comme tels, alors que leur traitement à notre égard se caractérise par la mort le sang, et le siège. Hier...

À quoi nous sommes-nous habitués de la part de l'Amérique – de ces États-Unis criminels, terroristes et meurtriers qui assiègent la télévision Al-Aqsa ? Puisse Allah soutenir la mosquée Al-Aqsa, la télévision Al-Aqsa, les hommes d´Al-Aqsa, les moudjahidine d´Al-Aqsa et tous les musulmans d'Al-Aqsa.

Nous demandons aujourd'hui : À quoi nous sommes-nous habitués de la part de l'Amérique et de l'Europe, si ce n'est à la déception, la trahison et au soutien des Juifs ?
[...]

Allah enverra sa colère des cieux sur les Juifs et leurs collaborateurs. Allah fera rugir la mer contre tous les oppresseurs. Allah empoisonnera l'air respiré par les Juifs, les Américains, les croisés et tous les sionistes. Puisse Allah transformer la nourriture qu'ils mangent en poison dans leurs estomacs.
[...]

Nous saluons tous ceux qui ont tenté d'écraser des Juifs avec leurs bulldozers. Nous saluons tous ceux qui ont tenté de poignarder un porc de colon juif.
[...]

Il faut une troisième Intifada, avec la bénédiction d'Allah. Nous disons à l'Autorité de Ramallah : Laissez faire nos frères, afin qu'ils puissent mener le djihad pour mettre fin aux attaques des Juifs. Une opération martyre au coeur de Jérusalem, pour faire sauter les colonies des Juifs, les terrifiera et mettra fin à leurs manigances contre nous. Une opération martyre au coeur de Tel-Aviv leur fera perdre le sommeil, comme dans le passé.

Quant à la prétendue "paix" ou au "processus de paix"… Ce sont des mots vides de sens, une trahison du peuple et de la religion d´Allah.
[...]

Les Juifs, tel un cancer, agissent par l'intermédiaire de cellules dormantes, jusqu'à ce que le corps cède. Nous devons arrêter ce cancer sioniste tuméfié
et coupable.

 

 

Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org.

Pour consulter l'intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site www.memri.org/french.

Le MEMRI détient les droits d'auteur sur toutes ses traductions. Celles-ci ne peuvent être citées qu'avec mention de la source.

 

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7 janvier 2010

expulsion d'un imam "islamiste"

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La France expulse

un imam "islamiste radical"


La France expulse un imam "islamiste radical" égyptien jugé "dangereux"

PARIS — Le ministre français de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé jeudi qu'il avait fait procéder dans la journée à l'interpellation et à l'expulsion en urgence d'un "imam islamiste radical" égyptien, Ali Ibrahim el-Soudany, qui a été renvoyé dans son pays.

Dans un communiqué, M. Hortefeux précise que "cet individu dangereux (...) se livrait depuis plusieurs mois, dans des mosquées de Seine-Saint-Denis, à des prêches appelant à la lutte contre l'Occident, méprisant les valeurs de notre société et incitant à la violence".

Le locataire de la place Beauvau note que si "la République respecte la liberté religieuse", "les prêcheurs de haine, qui n'ont rien à voir avec la liberté religieuse, n'ont pas leur place sur notre territoire".

Le ministère précise que depuis 2001, ce sont ainsi 129 islamistes jugés radicaux - dont 29 imams ou prédicateurs - qui ont été expulsés de France.

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Le Point.fr

Brice Hortefeux a fait procéder à "l'expulsion en urgence d'un imam islamiste radical, Ali Ibrahim El Soudany", a-t-il fait savoir jeudi soir dans un communiqué. L'homme, de nationalité égyptienne, qui prêchait dans des mosquées de Saint-Denis, en région parisienne, a été renvoyé dans son pays d'origine, précise le ministre de l'Intérieur, confirmant une information du figaro.fr.  
 
Ali Ibrahim El Soudany, né en Égypte en 1973, officiait dans plusieurs mosquées de l'Est parisien, principalement à Pantin ou à Montreuil (Seine-Saint-Denis), mais aussi dans certaines autres de la capitale, notamment dans les XVIIIe et XIXe arrondissements. Ses prêches constituaient "une apologie du Djihad", selon des sources proches du dossier, et étaient "assez durs", ont-elles ajouté. Il faisait l'objet d'une surveillance particulière depuis 2008.
 
"Les services spécialisés avaient identifié cet individu dangereux qui se livrait depuis plusieurs mois, dans des mosquées de Seine-Saint-Denis, à des prêches appelant à la lutte contre l'Occident, méprisant les valeurs de notre société et incitant à la violence", détaille le communiqué. Cette expulsion fait suite au renforcement des mesures de sécurité prises en France, en particulier dans les aéroports, après l'attentat manqué d'un islamiste nigérian dans un avion à destination des États-Unis, le 25 décembre dernier. Mais le procédé n'est pas nouveau : selon le ministre de l'Intérieur, ce sont "129 islamistes radicaux - dont 29 imams ou prédicateurs - qui ont été expulsés du territoire national depuis 2001".




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9 septembre 2009

La burqa n'est pas une pratique musulmane

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Le savant indien de l'islam Maulana Wahiduddin Khan :

la burqa n'est pas

une pratique musulmane mais

une pratique culturelle

 

Dans l'Etat de Karnataka au sud de l'Inde, l'Institut d'études supérieures Sri Venkatarama Swamy (SVS) de Bantwal et l'Institut d'études supérieures gouvernemental du district d'Appanagri ont interdit le port du foulard islamique et de la burqa sur le campus, selon un quotidien en ourdou.

L'institut gouvernemental a empêché 50 filles musulmanes vêtues de la burqa d'assister aux cours, tandis que le SVS a empêché une étudiante de 19 ans en section commerciale d'assister aux cours tant qu'elle ne se serait pas conformée au règlement de l'institut : à savoir, ne pas afficher d'identité religieuse, dans son cas en portant le foulard.

Ci-dessous un échantillon des réactions à ces interdictions : [1]

Le savant de l'islam Maulana Wahiduddin Khan : "Si le règlement d'un institut d'études supérieures impose aux filles de ne pas porter de burqa ou de foulard, celles-ci doivent le respecter."

L'éminent savant musulman indien Maulana Wahiduddin Khan (ci-dessus), qui a écrit plus de 200 livres sur l'islam, a déclaré: "La burqa ne fait pas partie de l'islam mais de la culture, cette culture qui est celle du peuple du sous-continent depuis des siècles. Personne ne peut imposer un code vestimentaire au nom de l'islam. C'est catégoriquement non islamique."

Il a ajouté : "Si le règlement d´un institut d'études supérieures impose aux filles de ne pas porter de burqa ou de foulard, celles-ci doivent le respecter. Celles qui ne sont pas d´accord quitteront l'Institut".

L'érudite musulmane Fareeda Khan: "La burqa est devenue un symbole de rigidité et n´a rien à voir avec l'islam."

Fareeda Khan, une érudite musulmane qui enseigne à l'Université Jamia Millia Islamia de New Delhi, s'est faite écho de Maulana Wahiduddin Khan, déclarant : "La burqa est devenue un symbole de rigidité et n´a rien à voir avec l´islam."

Elle a ajouté : "Il faut bien reconnaître que le port la burqa, qui fait partie de la culture du sous-continent, a été détourné pour commettre des attentats-suicide. Pourquoi ne pas éviter la burqa ? La burqa ne fait partie d'aucun code vestimentaire islamique .... Je suggère aussi à mes étudiantes ne pas porter la burqa à l'université. "

_____________________________________

 

[1] www.theindian.com, Inde, 20 août 2009 ; Roznama Rashtriya Sahara, Inde, 19 août 2009.

Pour consulter l'intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site www.memri.org/french.

 

MEMRI    Middle East Media Research Institut
Dépêche spéciale n° 2522

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17 juin 2009

burqa en France

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France : un député pose la question

du port de la burqa


Le 17/06/2009 : Proposition de résolution n° 1725 de André Gerin
pour une commission d'enquête sur le port de la burqa
        

            
               

Texte de la proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête sur la pratique du port de la burqa ou du niqab sur le territoire national.

Il s'agit incontestablement d'un événement politique puisque ce texte rassemble une grande diversité de députés.

Il a été signé par 58 parlementaires représentant toutes les composantes de l'Assemblée nationale :

- 3 communistes et parti de gauche,
- 7 socialistes,
- 43 UMP
- 2 nouveau centre
- 3 non inscrits

(la proposition de résolution n° 1725 est disponible sous format pdf au bas de cette page)

PROPOSITION DE RÉSOLUTION


Tendant à la création d’une commission d’enquête
sur la pratique du port de la burqa ou du niqab sur le territoire national


Présentée par
Mesdames et Messieurs

André GERIN, Yves ALBARELLO, Brigitte BAREGES, Christian BATAILLE, Patrick BEAUDOIN, Jean-Claude BEAULIEU, Jacques-Alain BENISTI, Véronique BESSE, Gabriel BIANCHERI, Jean-Marie BINETRUY, Jean-Claude BOUCHET, Gilles BOURDOULEIX, Loïc BOUVARD, Michel BOUVARD, Françoise BRANGET, Xavier BRETON, Dominique CAILLAUD, Jean-Jacques CANDELIER, Bernard CARAYON, Patrice DEBRAY, Jean-Pierre DECOOL, Jacques DESALLANGRE, Nicolas DUPONT-AIGNAN, Alain FERRY, Pierre FORGUES, Jean-Louis GAGNAIRE, Sauveur GANDOLFI-SCHEIT, Jean-Paul GARRAUD, Georges GINESTA, Françoise GUEGOT, Christophe GUILLOTEAU, Michel HEINDRICH, Michel HERBILLON, Jacqueline IRIES, Denis JACQUAT, Maryse JOISSAINS-MASINI, Jean-Pierre KUCHEIDA, Patrick LABAUNE, Jacques LAMBLIN, Thierry LAZARO, Pierre LELLOUCHE, Michel LEFAIT, Maurice LEROY, Lionnel LUCA, Jeanny MARC, Jean-Pierre MARCON, Thierry MARIANI, Pierre MORANGE, Jacques MYARD, Nicolas PERRUCHOT, Bérangère POLETTI, Jacques REMILLER,
Bernard REYNES, Chantal ROBIN-RODRIGO, Valérie ROSSO-DEBORD, Odile SAUGUES, Dominique SOUCHET, Michel TERROT


députés


EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 stipule : ‘’nul ne doit être inquiété pour ses opinions même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi’’.

Ainsi est né le principe de laïcité constitutif de notre organisation sociale et de notre histoire collective.

La loi du 9 décembre 1905, qui sépare les églises et l’Etat, l’enracine dans nos institutions. Le libre exercice des cultes y est garanti mais la dissociation de la citoyenneté et de l’appartenance religieuse y est affirmé. Aucune religion ne saurait imposer ses principes comme normes d’organisation de la société.

Depuis la Constitution de 1946, le principe de laïcité a acquis une valeur constitutionnelle.

L’article 1er de la Constitution de la Vème République l’a repris et précise :
"La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances.

Ce cadre laïque offre la possibilité et les moyens de coexister sur un même territoire à des hommes et des femmes qui ne partagent pas les mêmes convictions, plutôt que de les enfermer en une mosaïque de communautés repliées sur elles-mêmes et s’excluant mutuellement.

En ce sens, la laïcité est le vecteur de l’intégration de tous dans la société. Elle crée l’équilibre entre la reconnaissance du droit à une identité propre, le respect des convictions individuelles et le lien social.

En articulant unité nationale, neutralité de la République et reconnaissance de la diversité, la laïcité fonde, au-delà les communautés traditionnelles de chacun, une communauté de destin appuyé sur des valeurs communes, une volonté et un désir de vivre ensemble.

Cela implique de la République et des citoyens des droits et des devoirs.

Quand la laïcité est menacée, la société française l’est dans son unité, dans sa capacité à offrir un destin commun.

Au fil de l’histoire, des lois ont marqué l’affirmation juridique du principe de laïcité. Certaines ont été nécessaires quand il s’est trouvé en danger. Il nous faut, en la matière, faire preuve de lucidité.

Il en a ainsi été de la loi n° 2004-228 du 15 mars 2004 interdisant le port de signes ou tenues pour lesquels des élèves manifestaient ostensiblement leur appartenance religieuse au sein d’un établissement scolaire.

Elle s’inscrivait dans le prolongement du rapport et des recommandations de la commission de réflexion, dite ‘’Commission Stasi’’ sur l’application de principe de laïcité, remis au Président de la République, Jacques Chirac, le 11 décembre 2003.

Nous sommes aujourd’hui confrontés, dans les quartiers de nos villes, au port par certaines femmes musulmanes de la burqa, voilant et enfermant intégralement le corps et la tête dans de véritables prisons ambulantes ou du niqab qui ne laisse apparaître que les yeux.

Si le foulard islamique constituait un signe distinctif d’appartenance à une religion, nous sommes là au stade extrême de cette pratique.

Il ne s’agit plus seulement d’une manifestation religieuse ostentatoire mais d’une atteinte à la dignité de la femme et à l’affirmation de la féminité.

Vêtue de la burqa ou du niqab, elle est en situation de réclusion, d’exclusion et d’humiliation insupportable. Son existence même est niée.

La vision de ces femmes emprisonnées nous est déjà intolérable lorsqu'elle nous vient d’Iran, d’Afghanistan, d’Arabie Saoudite ou de certains autres pays arabes. Elle est totalement inacceptable sur le sol de la République française.

Nous savons, en outre, qu’à cette tenue vestimentaire dégradante s’ajoute une soumission à son époux, aux hommes de sa famille, une négation de sa citoyenneté.

Il faut se rappeler les professions de foi de l’imam Bouziane, en avril 2004, en faveur des châtiments corporels pour les épouses adultères, sur fond de diatribe idéo
anti-occident, d’un racisme anti-blanc, anti-France.

Le Conseil d’État, dans un arrêt du 27 juin 2008, a eu à statuer sur le cas d’une personne de nationalité étrangère, à qui le gouvernement avait opposé son refus d’acquisition de la nationalité française par mariage (articles 21-2 et 21-4 au Code civil). Il a considéré que l’intéressée avait adopté "au nom d’une pratique radicale de sa religion ; un comportement en société incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française et notamment avec le principe d’égalité des sexes".

Le Conseil d’Etat a conclu que la requérante ne remplissait pas la condition d’assimilation posée par le Code civil.

La commissaire du gouvernement avait, en effet, relevé qu’elle portait le voile islamique intégral et vivait recluse soumise totalement aux volontés des hommes de sa famille.

Par ailleurs, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) a eu à se prononcer sur le cas d’une autre femme musulmane revêtue de la burqa lors d’une formation linguistique dispensée par l’agence nationale d’accueil des étrangers et des migrations (ANAEM) dans le cadre d’un contrat d’accueil et d’intégration.

Le directeur de l’ANAEM a interrogé la HALDE sur le point de savoir si l’obligation faite aux personnes suivant cette formation de retirer la burqa ou le niqab était conforme aux exigences des articles 9 et 14 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Par une délibération du 15 septembre 2008, la HALDE a décidé qu’une telle obligation était conforme à la dite convention.

Elle aboutit ainsi aux conclusions suivantes :

- la burqa comporte une signification de soumission de la femme qui dépasse sa portée religieuse et pourrait être considérée comme ‘’portant atteinte aux valeurs républicaines présidant à la démarche d’intégration et d’organisation de ces enseignements, obligatoires pour les étrangers admis pour la première fois en France,

- l’obligation de retirer le niqab ou la burqa pourrait être justifiée par des buts légitimes qui sont les exigences de la sécurité publique, d’identification des personnes ou encore la protection des droits et liberté d’autrui.

Ces jurisprudences sont utiles mais ne sauraient suffire à faire face à ces pratiques que nous ne pouvons tolérer en France.

C’est pourquoi il est proposé que l’Assemblée nationale se saisisse de ce dossier et que soit créée une commission d’enquête.

Elle s’inscrira dans la poursuite du travail de la ‘’Commission Stasi’’, qui, déjà en 2003, relevait les menaces qui pesaient sur les libertés individuelles et la grave régression de la situation des jeunes femmes.

Celle-ci aura pour mission de dresser un état des lieux et de définir des préconisations afin de mettre un terme à cette dérive communautariste contraire à nos principes de laïcité, à nos valeurs de liberté, d’égalité, de dignité humaine.

Sous le bénéfice de ces observations, Mesdames, Messieurs, il vous est demandé de bien vouloir adopter l’article unique de cette proposition de résolution.


Proposition de résolution

Article unique

Il est créé une commission d’enquête parlementaire de trente membres afin de dresser un état des lieux de la pratique du port de la burqa ou du niqab par certaines femmes musulmanes, de mieux comprendre le phénomène et de définir des propositions afin de lutter contre ces méthodes qui constituent une atteinte aux libertés individuelles sur le territoire national.

Elle doit rendre son rapport le 30 novembre au plus tard.


Téléchargement de pièces jointes :

  • 00001.1834.prop_resolution_burqa1725.pdf
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    30 mai 2009

    apartheid mortuaire pour musulmans ?



    il veut un cimetière musulman


    De plus en plus de musulmans veulent se faire enterrer en France dans un cimetière islamique, ce qu’interdit la loi. Une association vient pourtant d’en faire la demande.

    L’initiative est unique en France, et risque de froisser les défenseurs de la laïcité. Une association de musulmans de Limoges recherche activement, et ce depuis plusieurs mois, un terrain dans la Haute-Vienne qui permettrait d’accueillir un cimetière uniquement réservé aux musulmans. Les membres de l’AMLF (Association des musulmans de Limoges pour la fraternité) savent bien que la loi française interdit les cimetières confessionnels et n’autorise que les carrés à l’intérieur des cimetières communaux. Mais le président Fethi Belabdelli compte bien trouver un moyen légal pour le créer. «Nous espérons que notre démarche aboutira un jour».

    «Nous ne voulons pas provoquer qui que ce soit»

    En attendant, l’association démarche des communes du département. Elle a même fini par trouver un terrain à Mézières-sur-Issoire. «Il appartenait à un particulier, mais j’ai expliqué à la personne qui était venue me voir qu’une déviation du bourg allait être construite à cet endroit. La transaction n’a donc pas pu être menée», se rappelle le maire de Mézières, Pascal Godrie.

    À Limoges, la place ne manque pourtant pas au carré musulman du cimetière de Louyat. Mais les anciens, comme Mohamed Anfouh, refusent d’y être enterrés. «J’habite Limoges, mes enfants et petits enfants vivent en France. J’aimerais reposer ici, mais sur un terrain réservé aux musulmans», martèle cet homme de 62 ans.

    «Beaucoup d’anciens ne veulent pas être enterrés aux côtés des juifs, des chrétiens, et encore moins des athées», explique le secrétaire de l’AMLF, Mohamed Ouladmoussa. Au début du mois, les positions radicales de cette association lui avaient déjà valu de cinglantes critiques de la part de Ni putes ni soumises ou SOS Racisme, qui l’avaient taxée de sexisme et d’antisémitisme.

    Fethi Belabdelli les balaie d’un revers de main : «Pour nous, la laïcité, c’est respecter les religions, pas les rejeter. Nous ne voulons pas provoquer qui que ce soit. Nous répondons seulement à une demande toujours plus croissante de la part des anciens. Leur vie est ici, en France, et ils sont de plus en plus nombreux à ne pas vouloir être enterrés au bled, mais sur le territoire français, dans des cimetières musulmans».

    Franck Lagier, Le Parisien, 30 mai 2009

    _____________________________________________________

    la conception laïque

    cimetiere_1
    carré militaire du cimetière de La Horgne (source)

    tombes_2
    carré militaire du cimetière de La Horgne (source)

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    21 mai 2009

    "les porcs descendent des juifs" selon un cheikh d'al-Azhar

    porc_egypte_297


    un responsable du ministère égyptien


    des cultes explique :


    les porcs d'aujourd'hui descendent


    des Juifs et doivent être abattus



    MEMRI - Middle East Media Research Institute
    dépêche spéciale n° 2359

    Selon un rapport datant du 9 mai 2009, paru sur le site jordanien en arabe www.factjo.com, l'inspecteur des affaires relatives à la Dawa au ministère égyptien des cultes, le cheikh Ahmad Ali Othman, a émis une fatwa établissant que tous les porcs d´aujourd´hui descendent des Juifs et doivent donc être abattus. Extraits :


    "L'une des actions de Jésus quand il reviendra sur terre au Jour du Jugement sera de tuer tous les porcs, et c´est là la preuve qu'ils descendent des Juifs"


    Selon le site, le cheikh Othman établit dans sa fatwa que tous les porcs descendent des Juifs, qu'Allah a transformés en singes, en porcs, et en adorateurs de Satan, et doivent donc être abattus. Il se base sur le Coran (5:60) : "Dois-je vous indiquer quelque chose de pire que cela, [à en juger par] le traitement administré par Allah ? Ceux qui se sont attirés la malédiction d'Allah et Sa colère, dont certains ont été transformés par Lui en singes et en porcs, ceux qui ont adoré Satan – ceux-là sont pires en rang et bien plus égarés du droit chemin !"

    Le rapport établit : "Othman affirme que ce verset [fait référence] au peuple de Moïse, et que [les commentateurs musulmans] Ibn Kathir, Al-Tabari et Al-Qassimi en apportent les preuves dans leurs ouvrages. Il note [en outre] qu'il existe deux écoles de pensée parmi les commentateurs coraniques : une opinion veut que les Juifs qui ont été transformés en porcs par Allah soient morts sans se multiplier, tandis que l´autre opinion stipule qu´ils se sont multipliés et que leurs descendants sont encore en vie aujourd'hui.

    Appuyant [cette dernière hypothèse], le cheikh cite des hadiths dans lesquels le Prophète décrit l'un des signes annonciateurs de Jour du Jugement : les Juifs se transformeront en porcs pour être ensuite avalés par la terre."

    Le rapport cite Othman en ces termes : "Je tends personnellement à croire que les porcs en vie aujourd´hui descendent de ces Juifs, et c´est pourquoi Allah nous en a interdit la consommation en ces termes : ´Seront pour vous interdits [à la consommation] les charognes, le sang et la chair du porc [Coran 5:3].´ En outre, l'une des actions de Jésus quand il reviendra sur terre au Jour du Jugement sera de tuer tous les porcs, et c´est là la preuve qu´ils descendent des Juifs. Tous les porcs de la Terre seront détruits par Jésus au Jour du Jugement."


    Ali Abu Al-Hassan, chef du Comité de la fatwa d'Al-Azhar, qualifie les déclarations d'Othman d'inexactes


    Othman dit aussi que "celui qui consomme du porc est comme celui qui consomme le pain d'un homme impur" et que "les religions divines [en référence au judaïsme et au christianisme], dans leur forme originelle, interdisent la consommation de porc."


    D'après le rapport, Othman estime que sa fatwa bénéficie de l'appui de certains grands cheikhs d´Al-Azhar, qui craignent toutefois d´exprimer leur opinion en public. Othman est cité en ces termes : "J'ai présenté ma fatwa à l'académie [d´Al-Azhar] de recherche islamique, afin d´obtenir un avis clair, mais je n'ai pas encore reçu de réponse [officielle]. C'est parce qu'[Al-Azhar] craint d'émettre une telle fatwa, qui pourrait valoir aux oulémas des accusations d'antisémitisme."


    Le rapport présente en outre la réaction du cheikh Ali Abu Al-Hassan, chef du Comité de la fatwa d´Al-Azhar. Ce dernier qualifie les déclarations d´Othman d'"inexactes", précisant : "Quand Allah punit un groupe de personnes parce qu'elles ont éveillé sa colère, le châtiment ne s´applique qu'à elles [et à nul autre]. Quand Allah se fâcha contre le peuple de Moïse, il les transforma en singes et en porcs. Ce fut un châtiment inhabituel, devant s'avérer dissuasif pour les autres. Mais [ces singes et porcs] ont péri et ne se sont pas multipliés, comme le prétend Cheikh Ahmad ´Ali Othman."

     

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    22 avril 2009

    Les islamistes ont pris le contrôle de la vie des musulmans d’Occident

    Europe_is_the_cancer



    des auteurs progressistes du Golfe persique :

    les groupes musulmans d’Europe

    exploitent l’ouverture d’esprit des Européens


    Dépêche spéciale n° 2309 Memri 

    Deux récents articles parus dans la presse du Golfe évoquent l´attitude des musulmans européens à l’égard de l’Occident. Le 2 décembre 2008, Dhiya Al-Mousawi, un religieux chiite libéral de Bahreïn, publie dans Awan, quotidien libéral koweïtien, un article sur les attentats de Bombay dont certains des auteurs étaient des musulmans naturalisés britanniques. Le deuxième article, de Khalil ’Ali Haidar, journaliste progressiste koweïtien, a été publié le 5 octobre 2008 dans Al-’Ittihad, quotidien des Emirats arabes unis.

    Ces deux auteurs critiquent les groupes musulmans d’Europe pour le mal qu’ils font à l’Occident tout en profitant de ses libertés et services. Haidar évoque un problème général, critiquant tous les mouvements et partis islamiques d’Europe, accusés d´encourager l’extrémisme islamique et  de contrôler la vie des musulmans européens. Au lieu de chercher à réduire l’écart entre l’Orient et l’Occident, ils ont délibérément favorisé l´isolement, le repli et, à terme, le terrorisme djihadiste contre l’Occident, estime-t-il.

    Voici quelques extraits des articles de Al-Mousawi et Haidar :

    Exterminate


    Les musulmans européens crachent dans le puit d'où ils puisent leur eau

    Dans un article intitulé «Quand le terroriste est britannique de naissance», Al-Mousawi écrit : « ..Il est triste que, dans les pays occidentaux, il y ait des milliers de musulmans qui obtiennent la citoyenneté pour eux-mêmes et leurs familles après avoir été expulsés de leur pays d’origine. [L’Occident] leur accorde l’asile et leur fournit le toit, du travail et l’assurance santé - [et pourtant] ce sont les premiers à se retourner contre leur nouvelle patrie. Pire, certains n’ont aucune problème à commettre un attentat suicide sur la place publique, au sein même des pays qui leur ont accordé leur protection, à eux et à leurs familles … Il est curieux de voir certains imams maudire et insulter l’Occident dans les prêches qu’ils font dans des [mosquées] occidentales, et appeler de leurs vœux la destruction des pays [occidentaux], alors même qu’ils sont placés sous la protection de la police de ces pays...» [1]

    Les islamistes ont pris le contrôle de la vie des musulmans d’Occident

    Dans la même veine, Al-Haidar écrit : «Le problème de l’Europe et des États-Unis, ce ne sont ni les Arabes ni les musulmans. Ce sont les islamistes, partis ou groupes, qui ont pris le contrôle de la vie politique, religieuse, sociale et culturelle, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des pays islamiques et arabes. [Ces partis et groupes] exercent une influence sur les minorités musulmanes des pays occidentaux... Leur action a consisté à imposer des restrictions à la première génération [d’immigrants], à endoctriner la deuxième génération et à excommunier des syndicats, des organisations et des mosquées.

    Depuis de nombreuses années - en fait, depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale -, les pays occidentaux accueillent des Arabes et des musulmans et [leur] laissent une très grande liberté de prêche et marge de manoeuvre. Ils les ont traités avec une extraordinaire bienveillance. Avec le temps, les musulmans se sont renforcés et ils ont resserré leur emprise sur le cœur même de ces sociétés.

    La présence d’islamistes [dans les pays européens], avec tous leurs différents partis, groupes et écoles de pensée, a constitué un banc d’essai des relations entre la minorité musulmane, placée sous l’influence de l’endoctrinement [des différents] partis, et ces sociétés démocratiques. Depuis de nombreuses années, les islamistes et tout particulièrement les Frères musulmans, se plaignent des [politiques] oppressives des régimes arabes, du gel des libertés, de la surveillance, etc.

    Les écrits de [Abu A’la] Al-Mawdoudi, [2] [initialement publiés en langue urdu], sont de plus en plus populaires dans le monde arabe, corrompant la jeunesse et faussant sa vision du monde. [Al-Mawdoudi] a proclamé à la face du monde, et tout particulièrement à l'attention de [ses] adversaires européens libéraux, l’avènement d’un nouvel ordre social qui serait en tout point supérieur à la démocratie occidentale - qu’il s’agisse de liberté, de souplesse, de tolérance religieuse, etc. - et qui serait mis en place sous la conduite d’une jeunesse musulmane non contaminée par la saleté de la civilisation occidentale et ses [valeurs] matérialistes.»

    Les islamistes ont favorisé la marginalisation et le terrorisme

    «L’idéologie des Frères musulmans, du parti Al-Tahrir, [3] et d’autres groupes islamiques égyptiens, pakistanais et autres, a propulsé les Arabes et les musulmans d’Europe dans l’obscurité et la confusion. Avec leurs livres, leurs films et leurs idées séparatistes extrémistes, ils ont ouvert la voie à la prolifération de différentes formes d’extrémisme et, de là, au terrorisme déclaré.

    Les attaques incessantes contre la civilisation occidentale, contre les lois humaines et les études orientales, ainsi que contre [ce qu’ils considèrent comme] une invasion culturelle et des complots de l'Occident - ont rendu difficile pour [les musulmans] l’intégration au nouvel environnement vers lequel ils ont émigré tout en le haïssant. [Pourtant, son intégration], au moins en ce qui concerne ses intérêts matériels ou les objectifs de son parti [n’a jamais été entravée].»

    Aucune culture du renouveau et de l’innovation

    «Le mouvement islamique n’a pas adopté l’idée de renouveau et d’innovation ; il n´a pas su voir le côté positif de la société occidentale ou étudier la littérature, la culture et l’art occidentaux afin de se créer un modèle moderne de culture, de littérature et d’art associant des [éléments] occidentaux et islamiques. Même les leaders des Frères musulmans, et d’autres qui sont fiers de la civilisation islamique et se proclament héritiers des civilisations de Bagdad et d’Andalousie - [même ceux-là], au cours du demi-siècle [qu´a duré leur séjour] à Paris, à Londres ou en Allemagne, n’ont pas produit [la moindre] idée nouvelle, et encore moins des [créations] artistiques ou culturelles notables...

    Il est vrai qu’ils ont créé des maisons d’édition visant à diffuser les livres et publications de leurs partis ; ils n’ont jamais cessé de perfectionner leurs armes médiatiques que sont la presse, la télévision et d’autres supports ; ils ont développé leurs propres banques et institutions financières [en précisant qu’elles sont] ‘islamiques : pas d’intérêts’ ; ils ont créé des écoles privées, qui n’ont servi qu’à isoler davantage les petits musulmans de leur environnement européen, et ils ont ainsi renforcé le contrôle des partis islamiques sur leur [vie] - et ce n’est là qu’une liste partielle. Mais ce qu’ils n’ont pas fait, c’est agir pour créer un pont entre l’Orient et l’Occident comme l’ont fait, par exemple, les poètes de la diaspora [musulmane]. Ils n’ont jamais non plus cherché à semer les graines de la modernisation, de la démocratie et de la créativité - culturelle, artistique et littéraire - dans les mondes arabe et islamique.

    La plupart des articles sur [les musulmans d’Europe], que les médias publient avec beaucoup d’enthousiasme, portent sur les querelles entre mosquées, les crimes d’honneur familiaux, ou le discours religieux extrémiste. Pas une seule de leurs associations n’a jamais patronné le moindre programme culturel utile, et aucun de leurs partis n’a jamais traduit une encyclopédie ou organisé un groupe d’étude s’intéressant à un aspect donné de la culture, de l’éducation ou des liens entre l’Orient et l’Occident. Aucun de ces cercles n’a jamais non plus investi le moindre effort [dans un projet] - pas même pour reconsidérer les écrits des partis islamiques et les moderniser en en supprimant les idées extrémistes et l’idéologie des accusations d’hérésie.»

    Abus de tolérance

    «La tolérance des Occidentaux envers les musulmans en Europe et aux États-Unis pour ce qui est de la liberté religieuse en général, et leur respect des conversions à l’islam, notamment de la part de juifs et de chrétiens, n’ont servi de modèle à aucun parti islamique : ils n’ont pas appris la tolérance religieuse ; ils n´ont pas été poussés à reconnaître que le choix de la religion est une affaire personnelle ; ils n’ont pas non plus été incités à protéger les non-musulmans dans le monde arabo-islamique. Au contraire, ils sont devenus de plus en plus agressifs, parce qu’ils ont compris que l’Occident cédait à leurs exigences et les traitait avec tolérance. Ils ont donc gagné du terrain et de la popularité, tandis que leur arrogance ne connaissait plus de limites...

    La littérature, les publications et les sermons des islamistes, même en plein cœur de l’Europe, conservent pour l’essentiel la structure conceptuelle des anciens écrits [musulmans], puisqu’ils continuent à considérer tous les apports de la civilisation comme des déchets, toutes les prodigieuses innovations technologiques comme des avancées purement matérielles, et la vie et les valeurs de l’Occident comme décadentes et dégradantes.»

    Le lien à la violence et au terrorisme

    «On a souvent dit que les groupes islamiques modérés n’ont rien à voir avec la violence et le terrorisme. Mais c’est une illusion. Toutes les idées des groupes terroristes cadrent avec l’idéologie des Frères musulmans, du [parti] Al-Tahrir, de Al-Jama’a Al-Islamiyya au Pakistan, et d’autres encore. Des concepts comme l’idolâtrie, la loi de Dieu, l’instauration de la charia et d’autres encore, qui ont acquis de nouvelles connotations fondamentalistes liées aux nouveaux partis dirigeants, n’ont pas été inventés par Al-Qaida ou le Fath Al-Islam. Les notions d’isolement cognitif, d’invalidité des lois humaines et du service de Dieu, la dévalorisation des valeurs de patrie et de citoyenneté ainsi que toutes les facettes du réalisme politique, ou encore les proclamations telle la devise des Frères musulmans ‘la mort pour Allah est notre plus haute aspiration’ et beaucoup d’autres - tout cela n’a pas été inventé par Al-Zarqawi, ben Laden, ou [Sheikh Abu Muhammad] Al-Maqdisi…

    Que peut-on attendre d’un jeune qui se trouve confronté à l’idée [suivante, que l’on trouve] dans un livre fréquemment étudié par les Frères musulmans : ‘Nous vivons aujourd’hui dans une jahiliya [l’ère pré-islamique du culte des idoles], similaire à l’idolâtrie du temps de [Mahomet], et même pire. Nous sommes entourés par l’idolâtrie. Les réalisations et les croyances des hommes, les traditions et coutumes des peuples, leurs sources traditionnelles, leurs arts et leur littérature, leurs lois et règlements, et même la plupart de ce que nous considérons comme des aspects de la culture islamique, les autorités islamiques, la pensée et la philosophie islamiques - toutes ces choses sont des produits de l’idolâtrie.

    Il ne s’agit là que d’un passage du livre de Sayyed Qutb, Jalons. Ce livre a été traduit dans toutes les langues des pays islamiques : turc, perse, urdu, malais, indonésien, et d’autres encore, comme des centaines d’autres livres des Frères musulmans. Ces livres endoctrinent des milliers de jeunes du monde musulman et attirent [beaucoup d’entre eux] vers des organisations terroristes extrémistes.

    Ce passage, qui est lu [et relu] par les islamistes depuis plus de 40 ans, n’est-il pas la principale raison du sentiment croissant de marginalisation des musulmans de leur propre société et de la société européenne, américaine ou australienne vers laquelle ils ont émigré ?

    Il ne fait aucun doute que ce sont ces idées, ces textes et ces doctrines - dont certains [nous] paraissent ‘modérés’ et sans danger, [une fois] qu’ils ont empoisonné notre âme - qui ont façonné les idées de beaucoup de musulmans, hommes et femmes, à travers le monde, et ont fait naître une génération de terroristes djihadistes.

    C’est ce [phénomène] qui a précipité la rupture entre les islamistes et les sociétés occidentales en Amérique et en Europe. » [4]

    Notes

    [1] Awan (Koweït), 2 décembre 2008.

    [2] Sayyid Abul A’la Mawdoudi (1903-1979)(1903-09-25), également connu sous les noms de Mawlana (Maulana) ou du cheikh Sayyid Abul A’la Mawdudi, était un journaliste, théologien et philosophe politique sunnite pakistanais, et un penseur islamiste majeur. C’était également un personnage politique dans sa patrie du Pakistan, où il a fondé le parti revivaliste Jamaat-e-Islami.

    [3] Hizb Al-Tahrir (Parti de la libération) est un groupe islamique radical dont l’objectif est de rallier les musulmans en appelant à l’instauration d’un nouveau califat.

    [4] Al-Ittihad (Emirats arabes unis), 5 octobre 2008.


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